Malgré tout, je vous propose un retour sur mes 9 derniers mois sur 3 roues.

Tout d'abord, les galères de début d'année pour trouver des disques de frein pour mon ancienne fourche ProducSide. Problème résolu après plus d'un mois de galères. La solution : acheter des disques plus grands que l'origine et les faire retailler chez un professionnel de l'usinage. Dit comme ça, ça pourrait presque faire peur surtout pour un élément de sécurité. Mais lorsque c'est fait par des pros, ça marche !

(et au final, c'est ce que font certains constructeurs de side et personne ne se pose de question ...


A quelques heures du départ pour les Cols Blancs
Récupération des disques le jeudi en fin d'après-midi, remontage et purge tard le soir. Je crois que j'ai terminé vers les 21H ou quelque chose comme ça. Restait à préparer toutes les affaires pour les cols blancs pour un départ tôt le lendemain matin sur un sol gelé et dans le noir. Si j'ai eu le temps de tester les freins remontés ?

Du coup non ... Mais j'avais près de 2000 bornes pour les roder ...


RDV avec Gros Lapin à la station entre Nancy et Toul pour y rejoindre Pascal

Photo prise lors de la nocturne depuis mon panier par le journaliste que j'avais à bord

Et passage sur le retour des 200.000 bornes. Ici, photo prise deux ans plus tôt, seul, un soir, au retour du Semnoz
2020 aura aussi été l'occasion pour moi de m'intéresser sérieusement à un remplaçant de ma Diversion.
Tout d'abord un FJR Mamba dont le propriétaire n'est autre qu'un ami d'un participant des Cols Blancs. Mais le tarif et l'éloignement me feront longuement hésiter jusqu'en mars ...

Et ensuite ... Le confinement ...
Plusieurs mois de "rien". D'enfermement, de restrictions de libertés. A juste titre pour les uns, pendant que d'autres se lancent dans les théories conspiratrices les plus folles. Mes amis du milieu hospitaliers rentrent exténués chaque soir à la maison, voient des patients dans un état catastrophique dont certains meurent à leur grand désespoir et malgré tous leurs efforts.
A côté de ça, un contraste frappant: l'Allemagne frontalière s'en tire mieux alors que quelques kilomètres seulement nous séparent. Leurs services hospitalier accueillent même les patients débordants des hôpitaux français. Lors des transferts, les images sont choquantes : les Allemands équipés comme dans les films, avec des combinaisons intégrales immaculées, masques, lunettes, gants, ... Et en face d'eux, des Français aux blouses improvisées, aux sacs poubelles fermés par des élastiques sur les jambes.
Tout ceci dans un contexte social compliqué dans l'Hexagone, avec des rassemblements désormais interdits pour raisons sanitaires. Dès mai, les seules sorties autorisées le sont pour aller travailler. Bref, un flou total, avec des règles sanitaires à géométrie variable alimentant de plus en plus les théories complotistes dont je ne suis pas fan. Le tout sous un flot médiatique drainant les sentiments forts et anxiogènes
Faute de side-car, j'ai compensé par plus de lecture durant ces quelques mois. Pas forcément les meilleurs romans, car il y avait des dystopies parmi eux. Et je dois dire que je trouvais certains passages éloquents.
(1984) "En dehors du travail, tout sera interdit, marcher dans les rues, se distraire, chanter, danser..."
Phrase reprise depuis par plusieurs personnes sur les réseaux sociaux. Je ne suis pas le seul à l'avoir lu ou à y avoir pensé avec ce qu'on a vécu cette année.

Dans la foulée, un grand classique qui m'était inconnu jusque là, et me faisait penser à toutes ces personnes campées devant leurs télés et réseaux sociaux.

(Fahrenheit 451)
Quand je vous dis que j'ai lu les meilleurs romans à ce moment-là ...

Dès mai et juin, nous respirons donc à nouveau et gagnons en libertés. A 100 kilomètres à la ronde dans un premier temps, au grand dam de mes chiens qui doivent désormais partager le side-car de temps à autre avec notre petite Elise.


Baptême de side-car pour Elise
Mi-août, nous passons quelques jours en Alsace, nous arrêtons sur le retour pour les retrouvailles des Paniers Lorrains.
Les filles (Audrey et Elise) prennent la voiture, moi le side avec mes chiens, qui du haut de leurs 15 et presque 16 ans, passeront peut-être leurs dernières vacances avec nous. Un petit pincement au coeur en y pensant pendant le trajet, mais malheureusement les meilleures choses ont une fin.


Sur la route des Vosges
Début septembre, un autre side-car me fait le l'oeil : une XJR Jok. L'attrait du neuf et de ces chassis Produc-Side qui mine de rien sont faciles de prise en main et pratiques au quotidien. Mais l'éloignement (encore) et l'incertitude sur l'habitabilité du panier que je ne connais pas, ajoutés à certains points tels que la chaîne au lieu d'un cardan, une assise moins large, un coffre plus petit, une sellerie en tissus, ... me feront hésiter et me rétracter.

XJR 1300 Jok
Et pour terminer, ou du moins pour entamer cet automne, une Suzuki attelée a passé quelques jours à la maison.
Le propriétaire en restera le propriétaire, pas d'inquiétudes. Vous en saurez plus très prochainement.


Pas de mystère: c'est bien Obélix !
Et avec un peu de chance, si le temps et nos emplois du temps le permettent, je vous parlerai prochainement d'un side que certains adorent, d'autres au contraire pas du tout, mais qui dans tous les cas ne laisse personne indifférent.
