
JOUR 1 :
La veille du départ aux Cols Blancs, c’est la Bérézina en Lorraine,
Fred, Nico et Sascha, bottent en touche ce coup-ci,
Steve avec son side, est également à la peine,
Sans compter qu’sur les chiottes, il passera toute la nuit.
C’est donc à 4 joyeux drilles, que nous ferons route vers les cimes,
600 bornes pour roder mes disques montés la veille,
Accompagné d’Olivier, Cyril, Pascal et leurs machines,
Bref un p'tit comité, qui manquait p’têtre de sommeil …
Car à Épinal, Pascal fout un de ces fouillis,
Il entre dans la station par le sens interdit,
Suivi par Gros Lapin et moi-même, tous de mèche,
Sous le regard consterné de Cyril : « Ces gars-là, de vraies flèches ! »
Ce n’est pas sans rappeler le départ avec Nico,
Après 10 petits mètres, nous empruntions la voie des trams !

Alors pour racheter cette conduite de gros nigauds,
Une idée géniale … quoique pour Pascal, à son grand dam :
Laisser traverser toute personne de la Lorraine jusqu’en Savoie,
Même celles bien loin d’un passage piéton,
Certains sous mon insistance, traversaient bien courtois,
et regagnaient leur trottoir dès que nous disparaissions.
L’arrivée aux Tilleuls a toujours le même parfum,
Celui d’une soirée sympa, avec une belle bande de copains,
Si les routes du Semnoz étaient dépourvues de flocons,
Cette nocturne reste toujours une belle expédition.
JOUR 2 :
Le lendemain : c’est le rallye ! Après une bonne nuit de sommeil,
(Sûrement aidée par Gilles, et ses canards la veille)
Une rando aux airs de salon de l’agriculture,
Pour une belle bande de sales gosses au milieu des pâtures.
Dégustation de fromage, et autres produits locaux,
Avant un arrêt au Mont Revard, pour une nouvelle pause gastro,
Des beaux points de vue et des virolos en pleine nature,
Vraiment qu’y-a-t-il de mieux que le side ? Sûrement pas la voiture !
Sauf quelques menues averses, rien à déplorer ces deux jours,
Ah si ! Une béhème qui a crevé au retour,
Sinon deux autres « pannes », une Mash et une Ural,
Mais là pas de quoi s’extasier, rien de plus normal !

Le soir spécialité maison : une excellente Tartiflette,
Grâce à Gilles et son équipe, toujours aux petits soins,
Derniers éclats de rires, et taillages de bavettes,
Avant le dodo, et un retour au petit matin.
JOUR 3 :
Pas de retour pour nous, les Lorrains prennent du rab’, eh oui !
Reste à faire le road-book, pour nous rendre chez Martine et Guy,
Le tour des Aravis trop long, et Grand Bornand fermé c’est galère,
On regarde sur Google Maps, et c’est parti direction Glières !
Sauf que Glières, l’hiver, c’est un cul-de-sac,
Petite pause photo au sommet, et retour dans la vallée, en bas,
Misère ! Dans la descente sort juste devant moi en vrac,
Un bolide d’une lenteur incroyable … Une Fiat Panda !
L’aprem était des plus sympas, tous les 4 chez nos hôtes,
Martine nous a préparé de petits plats qui hument bons,
Ils savent vraiment recevoir, les gens de la Yaute,
Guy nous agrémenta le repas, de ses talents à l’accordéon.
Retour au chalet, sauf que « Ding ! », un message :
C’est Guy « Dites les gars, qui a oublié ses affaires ? »
Moi évidemment, j’abandonne donc mes compères,
Et retourne chercher mon bien, cette fois-ci sous l’orage.
Il ne s’agissait là bien sûr, que d’un vil stratagème,
Afin de kilométrer assez ma bonne vieille Diversion,
Les 200.000 aux cols blancs, je les ai dès lors sans problème,
Héhé, ils n’y ont vu que du feu, grâce à mon air innocent !

Pour ma peine au retour, je suis de corvée de pizza,
Livraison en side-car, sans déconner, y’a vraiment pas plus classe !
Dernière soirée entre potes, puis retour à la casa,
Et vu le temps annoncé, ce sera bien dégueulasse.
JOUR 4 :
Arrêt à la coop, juste avant que l’on file,
Soudain Pascal disparaît, sous un ciel chargé de nuages,
Lui aussi a oublié quelque chose semble-t-il,
Retour pour lui au chalet pour y chercher … son fromage !
Comme la FJ pour une fois, n’a pas eu de panne à la con,
C’est l’Hayab qui nous fait, le coup du témoin « F.I »,
Avant les municipales, est-ce la pub d’un parti ?
Arg ! Non pas du tout, c’est son témoin d’injection !
Retour donc sous la flotte, 7 heures durant,
Certes, sans grand sourire, et trempés jusqu’au slip,
Peu importe, car ce qu’on retient de ces road-trips,
Sont bien sûr les rencontres, et tous ces bons moments.
« Le bonheur n’est pas dans un ciel toujours bleu,
Mais dans les choses les plus simples de la vie »
Venez vous fabriquer des souvenirs heureux,
Et bon sang participez aux prochaines sorties !

Jeremy